Pour un musicien ça pourrait être rigolo, mais… non!
Pour la première IRM, aucun créneau n’est libre à Cochin. Une ambulance m’emmène donc à Saint-Anne pour cet examen. Je me rendrai compte plus tard que leur machine date un peu en terme de confort et de vitesse.
Les deux hôpitaux sont assez proches, mais grâce à la magie des sens interdits et autres travaux de la Méridpari2024jeuzolympik, l’ambulance est obligée de passer par des rues improbables et on finit par aller moins vite qu’à pied. Formidable! On arrive, on cherche un peu, on trouve et re aiguille dans le bras. En réalité ,vous savez peut-être qu’on n’a plus une aiguille métallique dans le bras: c’est elle qui fait le trou mais ce qu’on vous laisse dans le bras c’est un cône/aiguille en plastique, moins dangereux, qui vous laisse un peu plus libre de vos mouvements.
J’entre dans la salle, on me positionne sur le lit, on essaie de me bloquer la tête car il ne faut surtout pas bouger, mais leur système de calage n’est pas optimal il faudra donc que je me retienne de bouger pendant… une demi-heure!!!! Ça va, je sais faire.
Doï doï doï, ouiiiiiiink! Treuuuu… Dong! Bing doï!
Le truc se met en branle et on a beau vous avoir fourni des bouchons à oreilles… Imaginez de la très mauvaise techno balancée à tue-tête à 20 cm de vos oreilles. Au début c’est marrant, comme le bruit change on a même l’impression de tenir un bon couplet/refrain et soudain, on se rappelle: surtout… Pas bouger! A partir de là, on subit le bruit et on n’a qu’une hâte: que ça se termine. Mais ça dure et ça duuuuure, et ça duuuuuuuuuuure.
Pendant ce temps, il ne vous reste qu’à observer vos réactions: si je n’ai semble-t-il aucun mal à maintenir la tête immobile, ça doit quand même me demander un certain effort car d’autres parties de mon corps (le pied, le poignet) bougent de manière involontaire et aléatoire. Pas souvent mais quand même… A la fin, on me félicite pour ma placidité, on me remet dans l’ambulance et yapuka attendre les résultats.