A l’origine ça vient d’Arizona Junior. Au début et pendant toute la première moitié du film, H.I. Mc Dunnough, le personnage joué par Nicolas Cage, fait plusieurs passages par la case prison et donc devant le juge de la conditionnelle, qui répète systématiquement "OK Then" (OK Alors). À chaque fois, le juge lui rappelle les conditions de sa liberté conditionnelle et l'avertit qu'il risque de retourner en prison s'il ne respecte pas ces règles. Et à chaque fois, H.I./Nicolas Cage récite le même couplet avec l’air convaincu d’une huître asthénique, comme quoi, cette fois, il a eu le temps de réfléchir à tout cela, qu’il a bien compris et qu’on ne l’y reprendra plus. Le juge, très sentencieux le gratifie alors d’un “OK Then” et signe le bon de sortie.
Et je vous jure que cette expression m’est passée par la tête dans la soirée du jour où j’ai appris que j’avais un cancer. Du coup, quand je me suis mis à écrire sur le sujet qui bouleversait ma vie, sans me bouleverser trop moi-même, comme j’avais accepté le truc sans en faire un drame non plus, je me suis dit qu’un p’tit jeu de mots ferait un titre bienvenu. De plus, je trouvais marrant l’opposition cancer/zen. J’vous mets ci-dessous un petit résumé pas trop mauvais produit par l’IA de Notion:
Arizona Junior est une comédie américaine réalisée par les frères Coen en 1987. Le film raconte l'histoire de H.I. Mc Dunnough, un ancien détenu qui, à sa sortie de prison, épouse Edwina, une policière stérile. Le couple n'arrivant pas à avoir d'enfant, ils décident de kidnapper un des quintuplés d'un riche industriel. Les événements qui s'ensuivent sont à la fois drôles et tragiques, avec des personnages hauts en couleurs et des situations absurdes. Le film est porté par les performances de Nicolas Cage et Holly Hunter dans les rôles principaux, ainsi que par la bande originale de Carter Burwell.
Et un lien YouTube vers un passage où on dirait qu’ils ont tous lu ce blog :