Lost In Translation
En semaine, l’hosto est une ruche ou s’affairent des centaines de personnes. Dès le vendredi, autour de 16h00, tout semble ralentir puis s’arrête vers 18h00. Seuls restent les indispensables qui permettent au moteur de tourner à bas régime. Pendant les 48h00 suivantes, le temps semble figé.
Après une semaine de dingue où t’as eu un ou deux examens par jour, des prises de tension trois fois par jour, le soufflé retombe d’un coup et tu n’as rien à faire, personne à voir, aucun examen, rien, néant. Le comble c’est que juste ce week-end là, le RER C en profite pour faire des travaux, donc Marie ne peut pas venir me voir. Heureusement Niko, un pote, descend me voir en voiture et mon frère quitte sa rive droite en vélo, donc je passe un dimanche après-midi plutôt cool à la cafète.
Heureusement il y a la vue: une grande baie vitrée façon Enterprise de Star Treck d’où l’on voit le Val de Grâce (décidément 😉 ) et le Panthéon. C’est là que je me pose, piquant au passage un fauteuil à l’accueil pour passer mes coups de fil ou rêvasser dans la nuit du samedi au dimanche car pour une raison quelconque je me suis réveillé vers 4h00 du mat’. Déception, la ville n’éclaire plus ses monuments, c’est tristounet.
Et voilà que les mêmes qui, à l’extérieur redoutent le lundi matin se prennent, à l’hosto, à espérer qu’on soit lundi pour ne pas rester échoués, tels des embarcations un peu amochées sur un banc de sable. Ça a ses petits avantages aussi, comme cette aide-soignante qui vous propose un café (un vrai, pas la chicorée du matin) et des biscuits juste avant de dormir. Petit plaisir délicieux.
Lundi 7h00 du mat’, délivrance! Prise de tension, et c’est reparti pour une semaine de foliiiiiieeee!
