Bref, pour moi les maths c’est inaccessible et ce, de manière définitive. Bien sûr, je vais comprendre un truc tous les 36 du mois mais il m’est impossible d’endiguer le raz-de-marée :
(ennui + lacunes) * (imagination visuelle proche du néant) + Servokifon
qui se rue sur mon cerveau à chaque essai d’explication, de compréhension etc. Que ce soit une démarche personnelle ou une aide que quelqu’un tente de m’apporter. Quand, de plus, le peu que tu saisis ne fait que nourrir ton incompréhension et ta colère au regard de ce qui a été raté, à répétition, lorsque tu étais môme, au point que tu commences à détester la matière et ses servants (ce qui n’était pas le cas dans ma jeunesse), tu décides de poser tout ça une fois pour toutes devant tes yeux, avant de tirer un trait définitif sur le sujet.
J’espère juste aider certains profs, ou ceux qui ont la bosse des maths comme on dit, ou encore ceux qui n’ont jamais eu aucune difficulté, à comprendre que tout peut arriver, y compris le plus improbable : passer 8 ans au collège/lycée sans comprendre que des lettres représentent des nombres et sans que personne, ni moi, ni eux, ne le pointe. Il aurait suffi que quelqu’un s’en rende compte au début de ma 4e et me le dise, pour que j’aie un tout autre parcours mathématique. Je n’aurais peut-être pas été bon, mais certainement pas aussi complètement perdu.
J’aurais bien aimé bénéficier de la lumière bienfaisante de la connaissance mathématique maîtrisée, mais ça n’a pas eu lieu. C’est comme ça. J’endosse donc cette nullité en maths comme un de mes fardeaux et je me fais une raison. Que faire d’autre à 63 ans ?
A moins que…