Les électriciennes en blouse blanche
Bon là encore, elles sont venues à deux pour se pencher… sur mon crâne cette fois. J’ai droit à un petit filet qu’elles me fixent sur la tête et qui va tenir grâce à un élastique assez puissant qui prend le menton et fait reculer la mâchoire inférieure d’un bon centimètre. C’est pénible au bout d’un moment et d’autant plus agaçant que l’opératrice te demande, à intervalles réguliers, de la remettre en position naturelle pour ne pas ruiner les résultats de l’examen. Toi, tu as beau faire, ta mâchoire finit toujours par reculer à cause de la pression de la “muselière” élastique. Et tu ne peux même pas lui répondre vu que tu dois surtout la maintenir en “position naturelle”!!
T’as environ une trentaine de fils (je dis ça au pif hein, j’ai pas compté) reliés au filet, qui font un peu flipper au départ: t’espère juste que la machine n’est pas une chaise électrique wannabe. Ok, j’en fais un peu des tonnes là parce que, mis à part la mâchoire reculée, cet EEG se passe bien. Mais c’est long, loooooong, trèèèèèèèès looooooooong et… chiant, trèèèèès chiant.
Bon voilà c’est fini, M semble impressionné pourtant il en a subi des trucs lui… Ce doit être le décorum et cette débauche d’efforts pour tout brancher correctement sur ton crâne. Ça prend d’ailleurs autant de temps pour débrancher et ranger tous les câbles. Enfin, je n’ai pas tout compris de ce qui s’est passé mais cela m’a fait découvrir un sentiment de curiosité perplexe ou de “perplexitude” curieuse qui ne me quitte pas, car vu la longueur de l’examen et sa laborieuse mise en place, je les ai laissées partir sans leur demander quoi que ce soit. Les docs se démerderont avec ça, c‘est pas mes oignons! L’ignorance peut être salutaire parfois. Non?
Reposante pour le moins.